Une reprise de Monkey 23 des Kills
Une reprise de Mercedes Benz de Janis Joplin
Puis pour finir un court extrait de Moonshiner.
Joy Divison, groupe post-punk, new-wave de 1976, très influent dans la majeure partie de ma vie. Désillusionnée avant l'âge, c'est en lui, Ian Curtis, que je me suis retrouvée, que je me suis identifiée. Brume néfaste qui saccageait ma vie, Silence vain qui régnait en moi et toute cette morosité qui m'empêchait de voir plus loin, ailleurs, de rêver, rêver qu'on m'extirpe de ce monde. On a tous eu je pense cette période où, réfléchir devient la maladie du cerveau et les doutes et les non-sens s'installent pour laisser place à une souffrance sans nom, des questions sans réponse, à un gouffre, on ne rêve plus, on est fauché par la vie. Mais c'est sans lui que je continue de vivre aujourd'hui, c'est avec mon passé que j'affronte la vie et que je lui prouve le contraire: Le soleil se lèvera demain et j'ai envie de dire: "A misfortune never come singly...". Il faut parfois subir une tempête pour retrouver la route.
Je voudrais également vous dire un mot sur ce film de Anton Corbijn, (connu surtout pour son immense talent de photographe: de nombreux artistes tel que Depeche Mode, Iggy Pop, U2, Eastwood ont figurés devant son objectif), bref donc ce film sorti en 2007, dont il est le réalisateur: CONTROL! C'est une sorte de biographie résumant la vie ou la descente aux enfers de Ian Curtis, chanteur des Joy Division. Personnellement, j'ai un très bon avis sur le film qui retrace parfaitement cette décadence, cette dégénérescence de l'artiste qui va le mener à sa perte ultime. Déjà, dès les premières images du film vous êtes projetés dans l'univers du chanteur. Le film est en noir et blanc ce qui définie totalement l'esprit de Ian en perpétuel contradiction avec lui même... Les musiques sont divinement choisies pour le film, car Corbijn sélectionne en quelque sorte les chansons clés qui évoquent les moments clés et importants de la destinée de Curtis qui le conduira à son auto-destruction. Je ne terminerai pas cet écrit sans aborder le nom de l'acteur principal, Sam Riley (qui après ce film, attention mesdames, fut le nouveau héros de la célèbre marque britannique, Burberry.) Il est vrai que sa performance dans ce film fut remarquable. Le personnage lui colle à la peau...
Je n'en dis pas plus et vous laisse vous installer dans les ténèbres du très déliquescent et elliptique Ian.
« Je devine que les rêves ont toujours une fin. Ils ne s'épanouissent pas mais se dégradent » Ian Curtis