lundi 21 juin 2010

Most Of The Time, Bob Dylan, 1989, "Oh Mercy".





Most of the time
I'm clear focused all around,
Most of the time
I can keep both feet on the ground,
I can follow the path, I can read the signs,
Stay right with it, when the road unwinds,
I can handle whatever I stumble upon,
I don't even notice she's gone,
Most of the time.

Most of the time
It's well understood,
Most of the time
I wouldn't change it if I could,
I can't make it all match up, I can hold my own,
I can deal with the situation right down to the bone,
I can survive, I can endure
And I don't even think about her
Most of the time.

Most of the time
My head is on straight,
Most of the time
I'm strong enough not to hate.
I don't build up illusion 'till it makes me sick,
I ain't afraid of confusion no matter how thick
I can smile in the face of mankind.
Don't even remember what her lips felt like on mine
Most of the time.

Most of the time
She ain't even in my mind,
I wouldn't know her if I saw her
She's that far behind.
Most of the time
I can't even be sure
If she was ever with me
Or if I was with her.

Most of the time
I'm halfway content,
Most of the time
I know exactly where I went,
I don't cheat on myself, I don't run and hide,
Hide from the feelings, that are buried inside,
I don't compromised and I don't pretend,
I don't even care if I ever see her again
Most of the time.

dimanche 20 juin 2010

« N'acceptez aucun compromis, vous êtes tous ce que vous avez » Janis Joplin.



Je ne peux continuer ce blog sans vous parler d'elle. Une vieille idole de ma débauche jeunesse (rire). Janis et moi c'est une longue histoire qui a débuté il y a pas mal d'année déjà. Ça a sans doute démarré sur "Mercedes Benz" quand déjà je me rebellais contre la commercialisation, l'argent et tous ses matérialistes... Puis c'est peut être parti sur "Piece Of My Heart" une reprise de Erma Franklin (version qui me plait également) mais la voix nasillarde et cassée de Joplin me correspondait mieux. Mais bref, je ne saurai vraiment expliquer comment ça a démarré toute cette histoire, car vous savez il y a de ses artistes qu'on a l'impression d'être né avec, des chansons qu'on connait sur le bout des doigts, c'est dingue... Et avec Janis c'est un peu ça...
Au fil du temps, avec des biographies comme celles de Jean-Yves Rezeau, j'ai appris à mieux la percevoir et je me suis totalement réindentifiée par rapport à son vécu, sa jeunesse... Mais j'ai pas assez de cran pour pouvoir tout quitter comme elle et partir, j'ai pas ce cran de me dire "Je préfère vivre une dizaine d'année à fond plutôt qu'être écroulée à 70 ans au fond d'un fauteuil face à une télé. Je ne veux rien faire à moitié et vivre uniquement l'instant présent..." Mais je me laisserai pas aller, je vivrai... Je veux tout simplement ressortir cette phrase qu'elle a dit un jour « C’est moi qui aies écrit le rôle… »
Mais n'empêche, cette femme... Une vraie bête de scène. On en a rarement vu des comme elles après sa mort.


THE ROSE.

Some say love, it is a river,
that drowns the tender reed.
Some say love, it is a razor,
that leaves your soul to bleed.
Some say love, it is a hunger,
an endless aching need.
I say love, it is a flower,
and you it's only seed.

It's the heart, afraid of breaking,
that never, learns to dance.
It's the dream, afraid of waking,
that never, takes the chance.
It's the one, who won't be taken,
who cannot, seem to give.
And the soul, afraid of dying,
that never, learns to live.

When the night has, been too lonley,
and the road has been too long.
That you think that love is only,
for the lucky and the strong.

Just remember in the winter,
far beneath the bitter snows,
Lies the seed that with the suns love,
in the spring becomes the rose.

ANOTHER KUBRICK IN THE WALL.


Un simple hommage à Kubrick. Quelqu'un de vrai, qui n'avait pas peur de pointer du doigt, d'être franc et de montrer les choses strictement comme elles sont sous un air sarcastique mais surtout cruel et sordide. En résumé, Scorsese l'a dit : « Regarder un film de Kubrick, c'est comme regarder le sommet d'une montagne depuis la vallée. On se demande comment quelqu'un a pu monter aussi haut. »

« C'est drôle comme les couleurs de la vie ne semblent vraiment vraies que lorsqu'on les voit à travers un écran de cinéma... » Orange Mecanique, Alex.

« On a assez gravé nos noms dans les pages de l’histoire pour aujourd’hui. On fonce vers la rivière des parfums pour y passer la nuit. Mes pensées dérivent vers des seins durs, des rêves érotiques... vers marie Jeanne de la chatte naze et la grande foutrerie du retour. Je suis si heureux d'être vivant. Entier, Et presque au bout. Je vis dans un monde merdique, ça oui. Mais je suis vivant. Et je n'ai pas peur. » Full Metal Jacket, Guignol.

VEAUDOUX CHILD.


VOUS DITES QU'HENDRIX C'EST LE MEILLEUR PARCE QU'ON VOUS L'A DIT DE PENSER, OU VOUS PENSEZ RÉELLEMENT CE QUE VOUS DITES?

samedi 19 juin 2010

PUNK ROCK WARLORD : JOE STRUMMER


"Il a fallu que je me démonte pour me remonter correctement... "

« Cette vieille au pas monotone/ Endort la jeune liberté »



L'HABITUDE

L'habitude est une étrangère
Qui supplante en nous la raison.
C'est une ancienne ménagère
Qui s'installe dans la maison.

Elle est discrète, humble, fidèle,
Familière avec tous les coins ;
On ne s'occupe jamais d'elle,
Car elle a d'invisibles soins :

Elle conduit les pieds de l'homme,
Sait le chemin qu'il eût choisi,
Connaît son but sans qu'il le nomme,
Et lui dit tout bas : « Par ici. »

Travaillant pour nous en silence,
D'un geste sûr, toujours pareil,
Elle a l'œil de la vigilance,
Les lèvres douces du sommeil.

Mais imprudent qui s'abandonne
A son joug une fois porté !
Cette vieille au pas monotone
Endort la jeune liberté ;

Et tous ceux que sa face obscure
A gagnés insensiblement,
Sont des hommes par la figure,
Des choses par le mouvement.

Sully Prudhomme.

jeudi 17 juin 2010

Born To Be Wild !




(Je publie à nouveau l’article « Road Movie »)

Quand on prononce l’expression « Road Movie », on fait immédiatement référence à Easy Rider (Dennis Hopper), à cette Harley Davidson Chopper, à ses deux jeunes motards drogués roulant vers la Nouvelle-Orléans. Dans ce film on retrouve l’esprit contre-culture de l’époque, cette soif de liberté absolue, les communautés d’hippie, le cœur de cette Amérique conservatrice… Et tout cela concocté avec une bande son fabuleuse : Steppenwolf, Byrds, Hendrix, Smith…

« Tu sais, à une époque, c’était vraiment un grand beau pays et je n’arrive pas à comprendre ce qu’il lui est arrivé… »


Et puis vient Thelma et Louise (Ridley Scott), qui a marqué à jamais ma belle jeunesse.

Ses deux jeunes femmes, abusée par la vie qu’elles mènent, décident tranquillement d’entreprendre un week-end entre filles à la montagne pour se changer les idées, mais tout cela vire très vite au cauchemar au moment où Louise commettra l’erreur fatidique… Elles devront alors fuir leur ville, fuir leur vie et traverser les Etats au dépit de se faire attraper par la police. De nombreuses rencontres se font alors, dont celle d’un jeune auto-stopper (Brad Pitt dans son premier rôle, eh oui mesdemoiselles…). On se laisse transcender par les somptueux paysages du fin fond de l’Amérique et par la bande son, comme « Thunderbird » signé Hans Zimmer, qui nous transporte totalement… Mais Thelma et Louise c’est beaucoup plus que ça encore, c’est un film avant tout féministe. Les femmes prennent le pouvoir et mènent la danse. Elles disent non à la soumission envers leurs petits maris chéris qui les attendent à la maison juste pour manger « I Don’t Wanna Play House ». Elles disent non à ce conformisme. Elles prennent les commandes, décident de fuir mais B.B King l’a dit Louise « Better Not Look Down ». En effet, la Bande Son est extrêmement lié aux scènes du film.



« Slocumb : Vous n'êtes pas exactement experte en la matière, d'où vous vient cette certitude?
La serveuse : Ah beh si pour vous une serveuse ça peut pas être une experte du genre humain, alors qui est expert ? »




« Thelma: Bonjour mesdames et messieurs, ceci est un hold up. Ne perdez pas la tête, vous la garderez sur les épaules. Jacques à dit tout l'monde à terre et qu'ça saute. Merci. Madame, couchez vous je vous prie. Voyons, qui va avoir la palme du sang froid ? Vous là, sortez la monnaie et mettez tous les billets dans l'sac. Vous aurez une belle histoire à raconter, sinon la morgue vous attend tous, à vous de voir. Allez, dépêchez vous, allons y. Madame, tenez vous tranquille, vous couché Monsieur, merci. Prenez votre temps, j'vous en prie. Et euh, s'il vous plait, vous mettrez deux bouteilles de whisky avec voulez vous ? »



J'ai pas le temps de tout écrire, mais je compte aussi vous parler de: Las Vegas Parano, Bonnie and Clyde, Into The Wild, Carnet de Voyage, Little Miss Sunshine, Paris - Texas, Death Proof etc...

Knockin' On Heaven's Door...





Depuis le début de cette année, de grands mythes nous ont quitté. Tout d’abord Mano Solo, grande figure de la Chanson Française (La Marmaille Nue qui reste personnellement son album qui m’aura le plus touché). C’est aussi la fin du ride Dennis Hopper, réalisateur de Easy Rider, un véritable chef d’œuvre à mes yeux, (d’ailleurs je remettrais en ligne l’article à ce sujet) et puis surtout un brillant acteur pour ses rôles dans Easy Rider, Blue Velvet, Apocalypse Now, True Romance et j’en passe… Enfin, dernièrement et douloureusement, Ronnie James Dio, monument majeur du Heavy Metal, Ex-membre de Rainbow, Black Sabbath, Elf on se souviendra toujours de lui surtout grâce à Heaven and Hell qui restera pour beaucoup, l’un des meilleurs albums de tous les temps ! On se remémora Dio également pour la fameuse « mano cornuto ».

L’année n’est pas finie et on sent bien que certains briscards commencent à craquer… Mais bon croisons les doigts…



mercredi 16 juin 2010

WARNING!


Anciennement sur skyrock (jimi-and-drix.skyrock.com), je débarque ici. J'aborderai toujours les mêmes thèmes: livre, cinéma et bien évidemment la musique. Continuer de donner vos avis, on garde les même habitudes!

« Si vous lisez ceci alors cet avertissement est pour vous, chaque mot que vous lisez de ce texte inutile est une autre seconde perdue de votre vie. Vous n'avez rien d'autre à faire ? Votre vie est-elle si vide, honnêtement, que vous ne puissiez penser à une meilleure manière de passer ces moments ? Ou êtes-vous si impressionnés par l'autorité que vous donnez votre respect et vouez votre foi à tous ceux qui s'en réclament ? Lisez-vous tout ce que vous êtes supposé lire ? Pensez-vous tous ce que vous êtes supposés penser ? Achetez-vous ce qu'on vous a dit d'acheter ? Sortez de votre appartement. Allez à la rencontre du sexe opposé.
Arrêtez le shopping excessif et la masturbation. Quittez votre travail commencez à vous battre. Prouvez que vous êtes en vie. Si vous ne revendiquez pas votre humanité vous deviendrez une statistique. Vous aurez été prévenu... Tyler »
Fight Club.